hello darkness, my old friend

Il n'est pas l'héritier, il le sait. Second fils de cette grande fratrie, aucun espoir particulier ne reposait sur ses épaules. Son père a immédiatement détourné le regard de lui, sans un mot, la plus cruel des sentences aux yeux d'Aleksei. Une chose qu'il n'a jamais accepté. Encore aujourd'hui, il garde cette rancune, depuis plus d'un millénaire il est en colère. + Lorsqu'il faisait encore parti de cette peuplade d'être éphémère, il était perdu. Sans réel raison d'exister, il ne trouvait pas cette étincelle qui pouvait éclairer son regard. Même s'il maudit sa situation de monstre, il sait que c'est ce conflit être l'homme et la bête qui lui offre ce désir de vivre. + Aleksei a toujours été quelqu'un pourvu d'une grande douceur, trop gentil diront certains avant sa transformation. Même si le Glaskov n'a rien perdu de sa gentillesse, il a acquit une certain confiance en lui, un caractère plus abrupte, il n'hésite plus à blesser quand c'est nécessaire. + Il parle un grand nombres de langue, comme tout vampire de son âge. Il maîtrise sur le bout des doigts l'anglais, le français, l'espagnol, l'italien et même l'allemand. Mais il a énormément de mal avec l'arabe, le mandarin ou même le japonais. + Il fume, depuis plusieurs siècles déjà. Il a commencé par chiquer le tabac dans l'ouest américain, lors d'un de ses premiers séjour là-bas, il a rapidement suivi le mouvement avec une cigarette entre les lèvres. + Ôter une vie humaine, même pour se nourrir est un acte qui l'horrifie plus que tout. Il ne supporte pas de céder à l'appel de la faim, cela le terrifie de céder à la bête en lui. Et lorsque ça lui arrive, la culpabilité le ronge, des jours, des semaines avant de s'évaporer, de s'effacer, comme tout le reste. + Lors de ses massacres, il a laissé peu de survivant derrière lui, il a toujours tout fait pour éviter de transformer des humains. Même si cette part de lucidité fut certaine fois tenu en échec, il compte peu de vampire nés par sa faute. + Il a longuement voyagé, seul, évitant tout contact avec les siens, les Glazkov. Durant de nombreux siècles, il était là où ils n'étaient pas. Jusqu'à il y a un peu plus d'un siècle où il décida de s'installer à la Nouvelle-Orléans, sans réellement chercher a rattraper le temps perdu avec les siens. C'est surtout la bague du jour qui a motivé son retour, envieux de revoir le soleil sans risquer de finir en cendre. + Il a parcouru l'Asie du treizième au quinzième siècles, il a ensuite voyager à travers l'Europe du quinzième au dix-septième siècle tout en faisant quelques séjours sur le nouveau continent avant de finalement parcourir le nord de l'Afrique jusque la moitié du dix-neuvième siècle. + Il ne s'est jamais marié et n'a jamais eu d'enfant de son existence mortelle. Il a eu énormément d'amante durant son existence en temps qu'immortel, mais aucune n'a eu de réel valeur l'espace de plus d'un instant. + Humain, il n'était pas très habile de ses mains. Vampire, il a eu le temps de s’exercer pour devenir très manuel. Aujourd'hui, il maîtrise la boite à outil mieux que quiconque, capable de réparer une voiture comme un minuscule ordinateur. Il ne peut le nier dans ces instants, l'immortalité à eu du bon pour lui. Elle lui a apporté énormément de choses. + Il n'a pas participé à la guerre qui a déchiré la Nouvelle-Orléans, ni aucune autre de l'histoire, il n'a jamais été un soldat, il s'est toujours battu pour esquiver les conflits guerriers. Il a toujours prit la première échappatoire à sa portée. + Il lit énormément, des bouquins de tout genre, de tout auteur, tout ce qui attire son regard, même s'il a un faible pour les œuvres d'horreurs d'auteur comme Lovecraft ou Stephen King. + Même après un millénaire, il n'oubli pas. Sa rancune est salement tenace, un vrai fléau qui le ronge jour après jour, nuit après nuit. Inconnu au pardon, il maudira éternellement les noms de ceux qui l'ont blessé. + Plus froid, plus distant qu'en apparence. Sous ce masque jovial persiste un homme qui a peur du monstre qu'il est, un homme qui refuse de s'attacher, qui rêve de ce libérer de l'emprise de la bête tout en craignant la mort.