la nouvelle-orléans

“L'expression "mort naturelle" est charmante.
Elle laisse supposer qu'il existe une mort surnaturelle,
voire une mort contre nature.”

343 829 habitants - Louisiane

La ville fut fondée par des colons français, en 1718, parmi lesquels se trouvaient déjà quelques vampires, qui arpentent donc la ville depuis sa création déjà. Cependant de nombreux vampires se trouvaient déjà sur le sol américain avant la formation de cette ville aux influences européennes, du fait de la quête des reliques qui sont désormais en la possession des cinq familles originelles. Avant de vivre à la Nouvelle-Orléans, la plupart des vampires logeaient sur la côte est, et notamment à New York, depuis la découverte de l'Amérique et la création de cette ville. Avant cela encore, ils vivaient en communauté, de manière assez triviale et féodale, avant de découvrir les plaisirs de la vie mondaine. Les banshees, quant à elles, sont un héritage des peuples amérindiens qui ont toujours vécu sur ces terres, bien avant l'arrivée des européens aux Etats-Unis. La Nouvelle-Orléans devient un carrefour commercial afin d'exporter les ressources vers l'Europe, et cette exportation massive profitant à l'économie de la ville, ainsi que des mœurs libérés de toutes structures sociales, politiques, ou religieuses, menèrent la Nouvelle-Orléans au titre de capitale de la Louisiane. Sa réputation était d'être un ville libre et joyeuse, festive, où l'on parlait le français et fréquentait des Amérindiens, avec cependant toujours cette barrière qui empêchait le mariage entre les Blancs et les Noirs, mais certainement des sortes de concubinages. La ville fut cédée à l'Empire espagnol en 1762, et les Français la récupérèrent en 1800, avant qu'elle soit vendue aux américains en 1803 par Napoléon Bonaparte. Le XIXème siècle fut un siècle de grande croissance démographique de la ville, qui devint un foyer de migration. De 1805 à 1840, la population passe d'un peu plus de 8 000 habitants à près de 100 000. Il s'agit également d'une population très cosmopolite, accueillant des colons français Blancs ou Créoles, des Noirs libres, des esclaves, ce qui explique aujourd'hui la grande mixité. Cependant, la ville trouve une réputation de débauche à la fin du XIXème siècle et au début du XXème, notamment à cause du quartier Storyville, à côté du très réputé Quartier Français. Storyville devient un lieu lié à l'alcool, à la prostitution de femmes blanches, noires, métisses, à la ségrégation raciale, mais également au jazz. Si le jazz n'est pas né dans ce quartier, il y prospère, grâce à l'ouverture de nombreux bars saloons, boîtes de nuit, qui recrutent des musiciens. Avec l'arrivée de la guerre en 1917, l'Etat met en place de nouvelles lois sur la prostitution qui mène à la perte de Storyville, prospérant économiquement grâce à cette activité. Il ne reste plus grand chose de ce quartier aujourd'hui, hormis quelques bars. Depuis la guerre, la ville s'est modernisée, grâce au travail d'architectes plus contemporains, même si elle garde un aspect très historique. Soumise à d'importants risquent d'ouragans, elle a été en grande partie évacuée en 2005 et a perdu 30% de sa population qui n'est pas revenue à la Nouvelle-Orléans après l'ouragan.